Nous avons donc visité la ville et nous sommes arrêtés à la librairie of waters. En fait, il n'y a pas de livres, ce sont des pilliers d'eau remplis d'eau de glaciers dans deux pièces. D'habitude, on peut voir le soleil se décomposer à travers les piliers et faire de magnifique arc-en-ciels. Malheureusement, il ne faisait pas soleil et la librairie n'ouvrait qu'à 13h00. Donc nous avons pris des photos par la fenêtre.
Deuxième arrêt, une fabrique de requin pourri. Oui, le cured shark est un plan traditionnel islandais. Mais cured ne veut pas dire pourri, pas tout à fait. En fait, c'est du requin du groenland qu'ils mangent. Comme c'est un requin artique, il garde son urine dans ses tissus pour ne pas geler (il n'a pas de reins ni de vessie). Par conséquent, il est toxique avant d'être pourri. La première chose qu'ils font s'est d'enterrer le requin pour quelques semaines. Ensuite, ils le font sécher et ensuite ils le mangent. Pendant ce temps là, l'urine se décompose et passe d'acide à basique ce qui tue les bactéries responsables de la décomposition. Donc ce n'est pas tout à fait du requin pourri. Mais ça sent pas mal ça... et oui, nous y avons goûter. Mais pour être honnête, ils le servent sur un pain très aromatique. Donc j'ai mangé un bout de pain sur lequel il y avait un petit bout de requin pourri. Je n'ai pas osé en prendre un tout seul, puisque c'est reconnu comme étant l'un des pires mets de la planète et que je trouvais que de vomie sur la table serait discourtois.
Nous avons ensuite continué notre périple dans le parc de snaefellsjokull. Le premier arrêt était une magnifique plage de sable doré entourée d'une eau turquoise, comme dans les caraibes, où une tombe de viking a été découverte (en fait, nous avons vue la tombe au musé national à Reykjavik).
Et là nous devions réussir à voir le sommet de snaefellsjokull, le volcan/glacier qui est renommé pour être la porte du voyage au centre de la terre de jules verne. Misère, il fait beau depuis 2 semaines et aujourd'hui, les nuages sont tellements bas qu'on peut presque souffler dessus. Je pense que l'islande ne veut pas que l'on voit de glacier. Pensez-y. La première fois que l'on devait voir un glacier, il y a eu une éruption volcanique. La deuxième fois, alors que nous avions planifié d'aller voir un autre glacier, l'expédition a été cancellée, car les conditions étaient trop dangereuses sur le glacier. Aujourd'hui, le plafond de nuage est tellement bas, qu'assise sur les épaules de Frank je pense que j'ai de bonne chance de la attrapper. Qu'à cela ne tienne, nous avons pris une photo d'une photo et c'est comme si on avait réussi à voir le volcan.
Dernier arrêt dans le parc, un petit sentier qui relie le village de hellnar à son voisin, un village beaucoup plus difficile à prononcer. Fait intéressant, autant qu'il faisait ensoleillé, autant il a plu durant toute la randonnée. En fait, pleuvoir est un grand terme. Il ne semble jamais pleuvoir en islande, parfois il crachotte. Jamais assez pour nettoyer l'auto.
Notre hôtel ce soir vaut la peine d'être mentionné. L'hôtel Budir. Situé seul sur sa péninsule, bordé d'un côté des montagnes et de l'autre de jolis plages. Très buccholique. De loin le plus beau paysage où nous avons dormi. De plus, il y a un bon chef. Nous nous sommes payé la traite et avons pris le spécial du chef en 5 services. Malheureusement pour Frank, le premier plat était une pétoncle tériaki dans sa soupe de poisson et le deuxième était 2 langoustines avec une salade. Personnellement, j'ai vraiment tout adoré (les services ont été complété par une terrine de canard, un filet mignon et un gâteau à l'huile d'olive avec crème glacée maison au citron... miam).
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