lundi 13 juin 2011

jour 25: blue lagoon

Pour bien terminer notre voyage, nous avons décidé de le terminer de la même façon que nous l'avions débuté. C'est-à-dire, au blue lagoon. Nous nous étions même prévu une séance de spa incluant un massage dans le lagon.
Le soleil brillait intensément lorsque nous nous sommes levés, pour la première fois du voyage, il faisait assez chaud pour pouvoir enlever les manteaux. Nous avons pris nos maillots et nous sommes dirigés vers la lagon, qui est situé à environ 40 minutes de la capitale.
Nous avons eu un choc à notre arrivée. Effectivement, il y avait au moins 50x plus de personnes que lorsque nous étions venus il y a 3 semaines. Le stationnement était plein. Il semblait y avoir un genre de course de bicycle aussi... entk, il y avait des cyclistes partout qui nous barraient le chemin et qui refusaient obstinément de nous laisser passer. En fait, Frank s'est dit que s'il avançait lentement, les cyclistes n'auraient pas d'autre choix que de se tasser et de le laisser passer (ie: une auto s'est plus gros et plus pesant qu'un cycliste). Et effectivement, malgré plusieurs regards noirs, nous avons réussi à nous rendre au stationnement, où nous avons dû chercher avec consternation une place de stationnement. On se serait dit à Disney.
À l'intérieur, ce n'était pas vraiment mieux. Des gens à perte de vue, des files partout. Ceci nous a finalement fait apprécié le fait que nous avons manqué la haute saison touristique. Même s'il faisait plus froid.
Nous avons reçu nos serviettes et nos peignoirs et avec tous ça, nous étions dû pour notre traitement dans le lagon.
Mon masseur (J'aurais pu dire thérapeute, mais ça fait un peu trop psychothérapie à mon goût), ressemblait à un énorme viking blond. Il était très gentil par contre. Les traitements se passent vraiment dans le lagon, dans l'eau. C'est vraiment cool. En premier, on nous a couché sur des plate-formes dans l'eau, sous des serviettes chaudes et on nous a exfolié avec du sel de mer, puis on nous a enveloppé avec des algues, mis dans un énormes sac de plastique pour finalement nous faire flotter dans le lagon dans notre sac. Pendant ce temps-là, nous avions droit à un massage de tête et visage. Une vingtaine de minutes plus tard, on nous retire de nos sacs et nous avons eu droit à un massage pendant que nous flottions dans le lagon.
Le mini-bar était ouvert enfin, j'ai pu prendre mon drink du blue lagoon dans le blue lagoon. C'était bleu, comme toute l'alcool en islande, c'était trop cher, mais hé, au moins j'ai bu mon drink dans le lagon.
Après avoir pataugé dans la lagon et s'être fait des masques encore un peu, nous avons décidé de quitter. Il y avait beaucoup plus de monde et c'était beaucoup moins relaxant que la première fois. Je voulais vraiment ramener de la cendre. Je veux dire, combien de fois est-ce que je vais être prise dans une explosion volcanique? Malheureusement, lorsque nous sommes parti lors de l'éruption, les souvenirs étaient bien loin dans notre ordre de priorité. Il aurait été facile à ce moment de collecter une chaudière de cendre. Je veux dire, même après, on aurait pu avoir des tasses sur et dedans notre auto. Mais ça fait presque 3 semaines que c'est arrivé et nous avons fait nettoyé en profondeur notre auto. Je voulais donc acheter une bouteille de cendre. Frank ne voulait vraiment pas, il a donc récupéré à la main la cendre qui restait dans les cadres de porte de l'auto. Et bien, il a réussi à me trouver suffisament de cendre. Yé.
Nous avons commencé à faire nos valises. J'ai vérifié et encore une fois, nous allons devoir changer de terminal lors de notre transfert, ce qui veut dire que nous risquons sérieusement de manquer notre transert. Par conséquent, avant de venir nous chercher à l'aéroport, attendez notre appel (ou notre message).

dimanche 12 juin 2011

jour 24: perlan et plage

Une journée bien tranquille. Le voyage se termine bientôt. Par conséquent, nous tenton d'user d'imagination pour terminer ce qui reste dans le frigo. Ça donne des résultats intéressants. Genre un oeuf, une tranche de pain, un demi verre de jus et un cup a soup pour déjeuner.
Bref, après un déjeuner créatif, nous nous sommes dirigés vers le musée de Perlan. C'est en fait situé un peu à l'extérieur du centre-ville. Il s'agit d'une grosse bâtisse au look un peu particulier. Cinq cylindres avec un dôme en verre dessus.
On peut monter en haut de la structure, admirer la vue et prendre quelques photos.
Il y a aussi un restaurant qui servent plein de choses, dont de la crème glacée. Fait intéressant, les vrais islandais se promènent en capri et mangent de la crème glacée même si la température frise le point de congélation. (Pas aujourd'hui, aujourd'hui il fait presque 10 degrés).
Le musée de Perlan parle aussi des vikings. Mais, ce qui est particulier, c'est que ce sont des statues de cire fait avec des visages de gens de la ville. Et qu'on entend des hurlements tout au long de la visite. C'était bien fait et honnêtement, un des musées les mieux structuré que nous avons vu. Les stations étaient en ordre et il y avait un lien chronologique entre les stations. Le seul hic, c'était de réussir à avoir les billets pour rentrer dans le musée. Quand nous sommes arrivés, il y avait une pancarte sur laquelle on pouvait lire: de retour dans 3-5 minutes. Nous sommes donc allés à la boutique de souvenir et quand nous sommes revenus, les autres touristes étaient disparus, mais la pancarte était encore là. Nous sommes donc allés voir la vue et à notre retour encore la même chose. Frank en a donc profité pour aller au petit coin. J'ai entrevu la fille à ce moment, mais quand nous sommes arrivés, elle avait encore disparu. Finalement, nous avons décidé de nous relayer pour qu'il y ait toujours quelqu'un au poste pour ne pas manquer la fille, car clairement, elle était là de manière très sporadique.
Deuxième arrêt: la plage de Reykjavik. Oui, oui, la plage. De son nom islandais: Nautholsvik. La ville de Reykjavik a créée un lagon artificielle et ils ont importé du sable jaune comme ils disent ici. Vu qu'ils ont trop d'eau chaude, ils y a des bains chauds et l'eau du lagon est chauffée à 70. Ce qui n'est pas si pire vu que si l'on sort du lagon, ça prend un wet suit pour réussir à se baigner. Nous sommes arrivés un peu tôt, vers 13h00. À notre arrivée, il n'y avait pas beaucoup de gens. Mais comme le temps passait, les gens sont arrivés. Nous avons même vu certains braves se faire bronzer. Mais pas au complet. En bikini avec un chandail en manche longue. C'était intéressant, nous nous sommes limités aux bains chauds. Nous avons aussi tenté le lagon, mais après les bains chaud, l'eau nous semblait particulièrement froide.
Il nous restait juste assez de temps pour finir d'acheter nos souvenir avant notre souper au Fish company. En fait, il porte aussi un nom islandais, mais je suis incapable de m'en rappeler. C'est notre souper où nous avons décidé de nous gâter. Il s'agit du resto le mieux coté sur tripadvisor et qui font des soupers gastronomiques à plusieurs services. Nous avons choisi le service around de world. Miam. On a eu droit à 7 services d'une nourriture excellente. Frank trouvait que la nourriture était peu diversifiée. J'avoue que je ne suis pas d'accord. Nous avons commencé par une bouchée bouchée croustillant au gingembre, crème glacée lychee et saumon dans un pot masson. Pour le deuxième service, nous avons eu des langoustines et de la baleine avec des ananas. Ensuite, nous avons eu un plateau de saumon et truite avec un nombre incroyable de sauces. Les entrées étaient terminées et nous avons commencé les plats principaux. Nous avons manger de l'omble chevalier (arctic char) apprêtée à la canadienne. C'est à dire avec des pommes et du sirop d'érable. Puis évidemment, nous avons eu droit à un plateau d'agneau apprêté de différentes façon. Nous avons terminé le tout avec un brownies au arachides, des fraises blanches, un couli au chocolat et une crème glacée au fraise et le deuxième dessert consistait en une crème glacée à la rhubarbe avec du skyr et un coulis aux cerises. La présentation était superbe. Sur un des plats nous avons eu une neige à la vodka et concombre.
Honnêtement, le meilleur restaurant que nous avons essayé (celui de l'hôtel Budir n'était pas loin derrière).

samedi 11 juin 2011

jour 23: glacier Sólheimajökul

Le levé était plutôt ardu ce matin. Après la plongée, nous sommes souvent courbaturés à de drôles d'endroit, comme dans le cou. Bref, Frank a un peu grogné lorsque le cadran a sonné. Mais hey, nous avions un peu plus de deux heures d'auto à faire pour nous rendre au glacier.
Le glacier se nomme Sólheimajökul, il s'agit en fait d'une langue du glacier principal Myrdalsjokull.
C'est en fait situé près des premières chutes que nous avions vu il y a trois semaines. C'était intéressant de voir que tout était plus vert. Ce n'était pas suffisamment près de Grimsvotn pour qu'il y ait de la cendre.
Bref, après avoir traversé un champ de roche avec notre 4x4, nous sommes arrivés au pied du glacier. En fait, nous étions un peu incertains, car nous avons croisé plusieurs stationnements. La raison est que depuis environ 150 ans, le glacier fond tranquillement. En fait, les climatologues en islande sont incertains à savoir ce qui cause la fonte des glaciers. Il peut s'agir du réchauffement climatique, mais plus probablement, il s'agit d'un cycle naturel. Ainsi quand l'islande a été découverte (800), les glaciers étaient plus petits que maintenant. Et lorsqu'Éric le rouge a découvert l'amérique du nord, il faisait tellement chaud à Terre-neuve et dans les maritimes, qu'il ne tombait pas de neige l'hiver et que des raisins poussaient dans les forêt. Malheureusement, depuis 1300 le climat s'est refroidit. Et maintenant il neige et fait -30 au Québec l'hiver.
Bref, nous avons installé nos crampons, pris notre pic de glace et sommes partis à la découverte du glacier. Première observation: le glacier n'est pas vraiment blanc, il est plus gris. Ce qui est normal. Puis lorsqu'on creuse un peu, la glace est bleue. Nous avons observé de belles sculptures naturelles, des crevasses, des ruisseaux. L'eau du glacier est buvable et nous avons pu y goûter. La marche durait à peu près 3 heures. Notre guide parlait un anglais plutôt approximatif, mais il a tenté de nous faire voir le plus de choses possibles. Il nous a aussi expliqué que le glacier où nous étions est un glacier chaud et que même si la glace est en moyenne 350 mètres de profondeur, la température n'est jamais plus froide que -1 degré celsius, ce qui fait que le glacier est plus liquide.
Vers minuit, la chambre s'est transformée en boom-box. Et oui, c'était un vendredi soir down-town Reyjavik. Nous devions aller faire du bicycle de matin, mais comme nous n'avons pas (en fait, seulement moi, Frank lui ne s'en est pas rendu compte) bien dormi, le bicycle a pris le bord au profit d'une grasse matinée.

vendredi 10 juin 2011

jour 22: plongée à silfra

Aujourd'hui, nous avons plongé entre deux plaques tectoniques. Malade.
En fait, ça a pris pas mal de temps de préparation avant d'avoir pu se rendre là...
Vers 13h30, nous nous sommes dirigés bien heureux vers le dive shop. Nous avions terminé la lecture du livre sur le cours de dry-suit et avions répondu aux pré-test.
Premièrement, le dive shop était plus loin qu'initialement estimé. Deuxièmement, les islandais ne laissent pas passer les piétons. C'est un peu comme à Montréal.
Donc après avoir trouvé le dive shop, on nous a fait écouté le super film de padi. Qui utilise toujours des acteurs de premières qualité et surtout une musique digne des salles de disco des années 80. Notre instructeur est arrivé ensuite (1 instructeur juste pour nous deux) et là on a commencé à essayé des dry suit.
C'est quand même impressionnant, surtout quand on sait que la technologie est dérivée des habits d'astronautes. Encore une fois, je maintiens que les gens qui conçoivent les dry suit n'ont pas de hanches.
Après avoir les mitaines, nous avons pratiqué à attacher et détacher nos tuyaux de dry-suit. C'est un peu comme tenter de visser une visse avec des mitaines de four. Frank a réussi et pas moi. J'étais un peu inquiète, car il fallait que je le réussisse en dessous de l'eau pour réussir le cour.
Ensuite, nous avons mis tout le matériel dans l'auto et nous sommes dirigés vers le lac de silfra dans le parc de thingvellir. En tout, nous étions 5 plongeurs, mais les 3 autres avaient un autre divemaster.
Surprise, il ventait encore. Tellement, qu'il était difficile de se tenir debout dans le vent sur une jambe. Et là la partie de plaisir commençait. En premier il fallait enlever notre linge. Ce qui n'est pas très intéressant à 7 degré avec un vent incroyable. Rapidement, nous avons enfilé les undergarments. Un genre de suit de ski-doo qui va en dessous du dry-suit. Puis le dry-suit, la cagoule, les mitaines, les poids et la veste de plongée. Juste en poids je portais 14 kg. Donc environ 22-25 kg de poids. Ensuite il faut se rendre au site de plongée. Et on se sent légèrement misérable, un peu comme un âne dans un suit de latex.
Finalement, notre instructeur nous a mis nos palmes, nos masques et nous a dit de rentrer dans l'eau. L'eau était à un confortable 2 degré celcius. Heureusement, après avoir mis tout notre équipement, il ne restait que nos lèvres qui n'étaient pas protégées.
Le lac est rempli d'eau de glacier. La visibilité est de plus de 150 mètres. C'est vraiment incroyable. La vue était exceptionnelle. Malheureusement, la première fois que nous avons fait le parcours, tout ce que je pouvais penser était: un peu plus d'air, un peu moins d'air, ajoute de l'air dans le dry suit, pas trop, respire, pas trop vite, voyons ça nage tout croche ça, un peu d'air, enlève de l'air... heureusement, je n'avais pas amener ma caméra. Nous avons fait nos exercices qui consistaient à défaire le tube et le rattacher, flotter sur place pendant 1 minute et faire une culbute et nager vers le fond (utile si l'air s'accumule dans les jambes du dry-suit).
Et là il fallait sortir. Misère. Il fallait marcher 150-200 mètres avec tous le matériel. Il fasait froid. Il ventait. J'étais épuisée et complètement misérable. On aurait dit que j'avais reçu une une injection de collagène dans les lèvres (toutes enflées à cause du froid). Frank a trainé mes poids, donc ça devait encore être plus dur pour lui. Quand on a enlevé les mitaines pour boire du chocolat chaud, je pensais que mes doigts allaient tomber.
Nous nous sommes donc empressés de retourner dans l'eau avec le chocolat chaud. J'ai fait enlever un peu de poids de ma ceinture, parce que je coulais quand je vidais ma veste. La deuxième plongée, on faisait le même circuit, mais j'ai réussi à l'apprécier plus, car j'étais plus comfortable avec le dry-suit
La deuxième marche n'était pas plus facile. Si j'avais été capable de m'asseoir, je l'aurais fait et je pense que je me serais roulée en boule pour pleurer.
Mais nous nous sommes rendus au camion. Avons retiré notre matériel. Réussi notre cours. J'avais mordu tellement fort dans mon détendeur que j'étais raquée de la mâchoire. Je n'ai donc pas été capable de manger mon sandwich.
Mais la vue était incroyable, l'expérience unique. Combien de fois vas-t'on plonger entre deux plaque tectoniques sous le soleil de minuit?
Nous nous sommes lancé sous la douche dès notre arrivée et nous sommes écroulés de fatigue. Demain nous allons marcher sur le glacier.

jeudi 9 juin 2011

jour 21: stokkseyri

Ce matin, nous nous sommes dirigés un peu plus loin vers le sud, vers le petit village de stokkseyri. Comme l'horaire régulier des islandais commence tardivement (on trouve rarement quelque chose d'ouvert avant 10 ou 11h), nous sommes arrivés vers 11h00 là-bas, en espérant pouvoir faire du kayak.
Et bien, première surprise à Stokkseyri, tout ouvre à 13h00. Le kayak, les musées, la piscine, les resto, le café... Donc avec deux heures à tuer, nous étions un peu mal pris. Stokkseyri est un petit village de 500 habitants, donc en périphérie les options sont limitées.
Nous avons réussi à trouver dans le lonely planet une réserve faunique plutôt proche où un petit sentier devait faire le tour des marécages. C'était donc une solution parfaite à notre problème. Mais nous n'étions pas au bout de nos problèmes. En fait, premièrement, trouver le parc a été plus compliqué que nous l'avions envisagé. Il n'y avait pas vraiment d'indication et celles que nous avons trouvées étaient unilingue islandaise. Bref, nous avons fait un peu de hors route avec le 4x4, avons fait demi-tour et avons finalement trouvé une pancarte avec des oiseaux dessus et quelque chose qui ressemblait à un sentier.
Quelques kilomètres plus tard, nous avons finalement trouvé le stationnement et une cabane d'observation pour les oiseaux. yé. Et bien non, parce que nous n'étions pas plus avancé pour trouvé le sentier. Nous avons trouvé le stationnement, nous avons trouvé les marécages, nous avons trouvé les oiseaux, mais nous n'avons pas trouvé le sentier. J'ai tenté de me promener dans les marécages pour trouver le sentier (Frank lui ne voulait pas) et nous avons même grimpé sur le toit de la cabane pour essayé de le localiser. Rien à faire, pas de sentier et beaucoup de marécage. Donc, nous avons fait demi-tour.
Parfait, j'ai donc suggéré que nous ayons sur la plage que j'avais aperçue un peu plus tôt. Plage étant un mot un peu fort. En fait, il s'agissait plus de roches volcaniques couvertes d'algues. Donc la marche sur la plage a aussi été abrégée.
Un peu découragée, j'ai suggéré que l'on s'approche du musée, tout d'un coup qu'il serait ouvert plus tôt.
En fait, nous voulions voir les deux musées. Le premier concernait les elfes, les trolls et autres mythologie. Le deuxième concernait les fantômes. Nous avons commencé par celui des elfes. Et bien, le musée était légèrement décevant. En fait, c'était un peu comme se promener dans un garage illuminé par des lumières de noel à l'halloween. Il y avait deux films à voir, mais il y en a un qui ne fonctionnait pas. (Ils ont fini par le réparer, et nous avons donc bien rit, la qualité cinématographique laissant à désirer). Bref le point fort de l'exposition était le film où l'on voyait quelqu'un entouré d'oreiller et portant un masque prétendre être un troll et essayé de manger 3 enfants. La question ultime, pourquoi les enfants ne portaient pas le même linge en sortant de la caverne que lorsqu'ils sont entrés?
Nous espérions en fait que le deuxième musée serait mieux. Donc à 13h00 nous nous sommes dirigés vers le musée des fantômes. Qui n'était pas ouvert. Hum, nous sommes retourné voir la fille au premier musée qui a appelé le gars qui aurait dû être là. Il semble que son cadran n'avait pas sonné. Lorsqu'il est arrivé, on nous a remis des ipods sur lesquelles nous pouvions écouter différentes histoires de fantômes. C'était intéressant. En plein milieu, un petit garçon habillé en brun a commencé à se cacher derrière les cadres de porte pour essayé de nous faire peur. Malheureusement pour lui, nous l'avons toujours vu arriver. À la fin, le gars du musée nous a expliqué qu'il était supposé représenter le fantôme des 3 premières histoires. ahhhhh, là ça faisait du sens.
Frank était littéralement en train de mourir de faim à ce moment. Ça faisait presque 4 heures qu'on avait pas mangé. Et les muffins et les fruits que j'avais amenés ne semblaient pas être suffisants. Donc nous avons été voir au restaurant qui finalement était ouvert. Leur spécialité: le homard. En fait, sur leur menu, il n'y avait rien d'autres que des fruits de mer. Finalement, les muffins et les fruits ont été considérés comme adéquats.
Comme le vent s'était levé (et quand il se lève ici, il ne fait pas semblant) et que le temps était plus nuageux, nous avons décidé de laisser faire le kayak, mais nous avons profité de la piscine extérieure. En fait, tous les petits villages ont une piscine (et un vid budin, qui est l'équivalent de la SAQ). C'est vraiment cool de se baigner à l'extérieur. Il fait 5 degré, mais la piscine principale est à 29 et il y différents bains tourbillons à différentes températures variant entre 38 et 41.
Après nous être réchauffés dans les bains, nous avons décidé de retourner à la maison. Nous avons de l'étude à faire, demais nous faisons notre cours de plongée.

mercredi 8 juin 2011

jour 20: péninsule de Reyjanes

Ce matin, nous nous sommes dirigés vers le sud de Reykjavik. En fait, nous avons fait le tour de la banlieu.
Premier arrêt, vinkingaheimar, où plus simplement: viking world. Il s'agit d'un joli musé où l'on peut admirer une réplique réelle d'un bateau viking. Le bateau d'appelle le Iclander. Il a fait le voyage de l'Islande jusqu'à la ville de New York en passant par le Groenland et Terre-Neuve. Étonnament, il semble que ça ne prend que 3 jours pour se rendre au Groenland à partir de l'islande. Il y avait aussi une petite exposition sur les vikings. Sur la façon dont ils construisaient leurs bateaux et leur mode de vie.
Juste à côté, il y avait une petite maison recouverte de gazon. Puisque la maison est abandonnée depuis plusieurs années, les gens ont décidé de faire un genre de musée à l'intérieur. Par contre, il y avait un cadena sur la porte, donc nous avons pris quelques photos puis avons quitté.
Deuxième arrêt: le parc de Reykjanesfolkvangur. Il y avait beaucoup de choses à voir dans ce parc, mais comme nous étions limités dans le temps, nous avons dû les faire rapidement. En premier, nous avons vu greanavatn. Un cratère volcanique situé en plein milieu d'un champ de lave et dont l'eau est turquoise à cause des algues. Ensuite, nous avons visité les champs géothermique de Seltun. C'était un peu comme à Hverir, mais avec moins de souffre. Nous avons pu voir des marres d'eau et de boue qui bouillonnaient. Il y avait un très joli sentier qui se promenait sur le terrain (évidemment, nous ne pouvions par marcher sur le sol, car il était à plus de 200 degrés celsius). Finalement, chemin faisant, nous avons croisé le lac Kleifarvatn. Un lac situé en plein milieu d'un paysage désolé, où selon les légendes, habite une créature qui ressemble à un vers et qui est aussi grosse qu'une baleine. Nous ne l'avons pas vu. En fait, nous n'avons pas vu de créatures magiques durant notre voyage, selon les islandais, cela veut dire que notre troisième oeil n'est pas ouvert.
Comme nous étions en retard, nous avons couru (relativement, nous étions en auto), vers hafnarfjordur. Effectivement, nous voulions faire le hidden world tour.
Nous avons réussi à nous rendre à la ville avec quelques minutes d'avance. Mais nous étions incapable de trouver le centre d'information, car il avait changé d'adresse. Nous sommes donc arrivés 10 minutes en retard au visitor center et le tour avait déjà quitté. Mais les dames du comptoir nous ont dit de nous diriger vers le parc et qu'elles essaieraient de rejoindre la guide pour qu'elle nous attende. Nous avons donc couru (littéralement) vers le parc et avons retrouvé le groupe (en fait, ils étaient juste 2).
Nous avons donc pu voir des pierres où résident des elfes, des nains et des hidden peoples. Ils ont de jolis légendes pour expliquer d'où viennent les créatures. Ainsi, les trolls ont suivi les bateaux des vikings de Norvège, les elfes proviennent d'Irlande et les hidden people, sont les enfants cachés d'Ève (elle n'avait pas eu le temps de laver ses enfants et les a cachés de Dieu lorsqu'il est passé la visiter). Ici certaine personne ont le don de voyant. Ce sont des gens qui sont très respectés par la communauté. Ils sont capable de voir et de communiquer avec les créatures. En fait, la majorité de la population croit à ces créatures. Par exemple, il y a quelques années, un petit garçon était considéré comme un voyant, car il passait ses journées à jouer avec ses amis imaginaires. Une journée, la ville a commencé à construire une route près de la maison du petit garçon. Ce dernier est rentré en pleurant à la maison en disant que tout était gâché pour ses amis, car on détruisait leur maisons. Comme le petit garçon était inconsolable, la mère a appelé le maire de la ville pour lui expliquer la situation. Et effectivement, à partir de ce moment, au lieu de détruire les pierres pour faire la route, la compagnies de construction s'est contentée de les tasser sur le bord de la route et les elfes ont cessés d'être mécontents. Il s'agit d'une histoire vraie. Un peu comme celle de la pierre au centre de Reykjavik.
J'ai aussi découvert que j'ai un elfe de maison qui habite avec moi. Ce n'est pas que je suis traineuse (un peu quand même). C'est que j'ai un elfe qui cache des choses. C'est reconnu ici, que les elfes de maison aiment bien jouer des tours et qu'ils cachent souvent des objets jusqu'à ce qu'on les supplie de nous les rendre. Et voilà, fin de la discussion, je ne perds pas mes choses, c'est un elfe qui me joue un tour.
Nous n'avons pas réussi à voir d'elfe, mais la guide nous a assuré que si nous nous assisons sur une croisée de chemin à minuit le 24 juin, le 24 ou 25 décembre ou le 6 janvier et que les quatres chemins mènent à 4 églises et que nous sommes assis sur une peau d'animal gris en tenant un chat gris, nous verrions des elfes. Et non seulement nous les verrions, mais si on ne leur parle pas et qu'on ne les suit pas, ils vont nous donner des cadeaux.

C'est quand même intéressant de voir tout le folklore et les légendes cachées ici, car les gens y croient dur comme fer.

lundi 6 juin 2011

jour 19: exploration de reykjavik

Ce matin, nous avons fait la grasse matinée. Après un bon déjeuner, nous sommes partis avec nos sac-à-dos pour explorer la ville. Nous avons commencé par nous diriger vers l'église de Hallgrimskirga. Il s'agit de la plus haute église d'islande. Nous avons donc profité d'une belle vue. Par contre, le plancher supérieur est ouvert, il ventait donc intensément. Un peu comme tous les autres jours...
Pour revenir, nous avons marché sur la rue où sont situés toutes les galleries et nous nous sommes dirigés vers le square où il y avait un tour à la marche de Reykjavik.
Notre guide avait encore un nom tout à fait imprononçable. Mais comme il le savait, il a tourné ça de manière amusante. Notre guide est un ancien danseur de la compagnie de danse islandaise qui a donné sa démission il y a un an, pour cause de blessures.
Il essaie actuellement d'être acteur. Nous avons donc eu tout un spectacle. Nous avons donc appris que le centre de Reykjavik est en fait une pierre qui est considérée comme une maison de fée. En fait, il y a quelques années (pas tant que ça), alors qu'ils construisaient dans le port, ils sont tombés sur une pierre qu'ils étaient incapable de bouger. Ils ont donc conclu que la pierre était habitée par des elfes. Ils ont fait venir un elf-talker, qui leur a dit que les elfes acceptaient de quitter leur terrain, si on leur promettait de déplacer la pierre au centre de la ville, sur un point surélevé. Et magiquement, la pierre a été capable de bouger ensuite. Et en fait, plus d'islandais croient aux elfes qu'en Dieu. C'est quand même intéressant.
Nous sommes allés au parlement. L'islande est le premier pays au monde à avoir une première ministre femme et lesbienne. On peut aller sur le terrain du parlement. Il n'y a pas de clôture, ni de caméras.
Durant la promenade, nous avons croisé l'ancien premier ministre. Il semble qu'il ne soit pas très populaire à voir le visage des islandais autour de nous. Notre guide s'est retenu de justesse de ne pas lui donner un coup de pied. Et bien, il semble que les conservateurs au pouvoir ici durant plusieurs décennies, ont cachés de l'argent dans des paradis fiscaux et privatiser les banques d'islande, ce qui a entraîné une crise économique incroyable. En fait, près de 10% de la population a émigré dans un autre pays depuis 2 ans. Leur crise économique semble avoir été beaucoup plus intense que la nôtre.
Bref, ce fût une visite très intéressante.
Par la suite, c'était le temps de faire le lavage. Mais la laveuse était minuscule et en allemand, Bref presque 3 heures plus tard, nous avions presque laver, presque tout notre linge. De toute façon, il reste seulement une semaine, on lavera tout ça à notre retour.

jour 18: arrivée à reykjavik

Ce matin, nous avons quitter Akranes, la mort dans l'âme... ah ah. Comme nous avions du temps avant que notre chambre soit libre, nous avons pris la route panoramique et avons arrêté à tous les points d'observation. Nous sommes malgré tout arrivés un peu tôt à Reykjavik.
Notre hôtel/appartement est vraiment situé directement au centre du centre-ville. Ce qui complique légèrement nos options pour stationnement. Après avoir fait 3 ou 4 fois le carré, nous avons trouvé les 5 places de l'hôtel et nous sommes stationnés là, car il restait une place.
Puisque la chambre n'était pas prête, nous sommes partis en exploration.
La fin de semaine, c'est le marché au puce de Reykjavik!! J'étais super enthousiaste d'aller voir ça. Plein de vieux livres!! Plein de choses à voir. C'était pas aussi gros que celui de St-eustache, mais tout de même. Il semblerait que Frank n'est pas du type marché au puce, ni magasinage tant qu'à ça... Bref, j'ai réussi à le traîner presque 45 minutes.
En sortant, nous sommes tombés par hasard sur le restaurant le plus connu de Reykjavik: baejarns beztu. Il s'agit d'un micro stand de hot dog, fameux car même le président clinton aurait dit qu'il s'agissait d'excellents hot dogs. Il y avait une file. J'ai pris le mien avec tout. Je suis pas trop sure ce qu'ils ont mis dedans. Il y avait des oignons croustillants, de la moutarde, du ketchup et une autre sauce mystère. C'était bon, mais je donne tout le crédit au oignons croustillants.
Un peu plus de lèche-vitrine pour exaspérer Frank... Comme il dit si bien: à quoi ça sert de magasiner si tu n'achètes rien. J'ai donc été obligé d'acheter des souvenirs.
Finalement, la chambre était prête.
Il s'agit d'un 3 1/2, à deux minutes de marche du room with a view. Entre deux magasins sur la rue principale, il y a une porte de bois, ben c'est par là qu'on rentre. Ça fait vraiment bizare. Au bout du corridor, magiquement, il y a notre appart. C'est très propre. On a tout ce dont on a besoin, la télé et internet. Mais première surprise, la laveuse et sécheuse n'est pas dans l'appart, mais dans le building du RWAV. Bon ben coudonc. Ça m'empêchera pas de faire du lavage, non monsieur. La douche a aussi un problème d'écoulement de l'eau il semble.
Nous sommes à distance de marche de l'épicerie. Victoire, qui qui va manger plein plein de fruits et de légumes!!! Ça fait pas vraiment parti des habitudes des islandais.
Une bouteille de vin plus tard, nous avons fini de replanifier notre semaine. Nous allons tenter le destin et replanifier une marche sur un glacier.

dimanche 5 juin 2011

jour 17: akranes

Ce matin nous sommes allés visiter le settlement center à Borganes. Il s'agit d'un petit musée qui présente une exposition intéressante sur la colonisation de l'islande et sur la saga d'egil. Heureusement, nous sommes arrivés avant le groupe monstrueux de touriste. Je dois admettre avec tristesse, que nous avons commis une fraude. Effectivement, à notre arrivée, la machine pour les cartes de crédits ne fonctionnait pas. Le gars nous a donc dit de payer en sortant. Entre les deux expositions, nous lui avons suggéré de payer, mais il nous a dit d'attendre. Quand nous sommes sortis, c'était l'appocalypse avec des dizaines de touristes se poussant les uns et les autres pour essayer d'avoir leurs écouteurs plus vite que les autres. Les autobus de touristes, c'est plutôt sauvage. Nous avons donc attendu patiemment notre tour, mais là les touristes ont tous voulu acheter un souvenir. Après 40 minutes d'attente, où nous avons tout fait pour attirer l'attention du gars, nous sommes partis. C'était toujours l'apocalypse.

Comme nous avons eu à changer notre horaire. Nous nous sommes retrouvés avec une journée libre. Près de Borganes, il y a une petite ville appelée Akranes. Comme c'est la plus grosse ville de la région, nous nous sommes dit que surement nous trouverions quelque chose pour occuper notre journée. Et bien non. Après avoir fait le tour de la piscine, marché sur la plage, pris un café et vu le centre d'information... il n'y avait simplement rien à faire.

Note à moi-même: éviter Akranes à tout prix.

De plus, il s'agit du premier endroit où nous dormons qui est plutôt décevant. Les hôtes sont des semi-artistes, sur une rente d'invalidité (genre notre CSST), qui insistent pour que l'on paye en argent comptant. C'est plutôt louche. Premièrement, nulle part on a eu à payer comptant, donc il a fallu trouver une machine pour retirer de l'argent.

Bref, demain on arrive à Reykjavik!!!

samedi 4 juin 2011

Jour 16 : snorrastofa, Reykholt, hraunfossar, vidgelmir

Ce matin, ô bonheur, il y avait toute une sélection de fruits et même des œufs brouillés pour déjeuner. Nous nous sommes régalés, puis nous nous sommes dirigés vers le joli village de Borgarnes. En fait, nous avons eu un peu de difficulté à faire notre check out, car une dame devant nous désirait vraiment discuter en profondeur de grammaire et de généalogie avec la dame à la réception. Sérieusement, nous avons dû attendre au moins 15 minutes avant que la madame se pousse. J’ai eu le temps de prendre des photos de toutes l’hôtel, revenir, regarder Frank en soupirant, regarder Frank faire du bruit avec la clé et finalement me tannée et aller porter les valises dans l’auto en me disant que si elle était là à mon retour, j’allais l’interrompre. Nous sommes arrivés trop tôt à Borgarnes, mais la gentille dame du gîte, nous a indiqué des choses que nous pouvions visiter durant la journée.

Quelle température merdique depuis maintenant près de 36 heures. Il vente (ce n’est pas nouveau), il fait frais (ça non plus), il y a des averses dispersées (plus rares) et aujourd’hui il a même grêlé à deux reprises. Notre fidèle voiture a donc résistée à la cendre, la pluie, la neige, la gravelle et la grêle. Bonne voiture.

Malgré tout cela, nous avons mis nos habits résistants à la pluie et nous sommes dirigés vers Reykholt. Notre premier arrêt était à snorrastofa. En fait, il s’agit du puit d’eau chaude de toute la région. Il s’écoule environ 180 L/sec d’eau à 100 degré celcius. Impressionnant. Évidemment, on ne pouvait pas toucher, mais on a vu des gens se faire cuire des œufs à la coque.

Deuxième arrêt, le site médiéval de Reykholt. Un petit musée couvrant surtout la vie de l’historien snorri qui a vécu au 12-13e siècle. Et bien, le musée était très moyen, mais on a pu apprendre que Snorri n’a pas écouté le roi et que ce dernier a donc mis sa tête à prix, ce qui a entraîné la mort de Snorri.

Prochain arrêt, les chutes de Hraunfossar. Où suivant les légendes charmantes islandaises, deux enfants se seraient noyés et leur mère aurait faire détruire une arche de pierre pour éviter que cela se reproduise. Un nombre impressionnant de chutes réunies au même endroit.

Finalement, loin au milieu d’un champ : Vidgelmir. Un tunnel de 1,5 km formé par la lave il y a vraiment longtemps. Nous sommes descendu voir le tunnel, mais n’avions pas nos lampes frontales et avons décidé de rebrousser chemin. C’était tout de même énorme. En plus, il s’était remis à grêler.

La dame à notre gîte est vraiment très gentille, la chambre est très belle. Je pense qu’on l’a peut-être volée à quelqu’un d’autre, parce que la dame ne parle pas vraiment anglais… J’ai vraiment hâte de rencontrer une laveuse, notre linge commence à sentir le voyage et les valises.

jeudi 2 juin 2011

jour 15: péninsule de snaellfesness

Notre périple ce matin a débuté à stykkisholmur. Comme nous sommes arrivés tard, la propriétaire ne savait pas que nous étions là et quand nous nous sommes levés le déjeuner était déjà ramassé. Nous nous sommes donc servis et la propriétaire s'est sentie mal à l'aise. Mais elle était très gentille et nous a expliqué qu'aujourd'hui est un férié, mais elle n'était pas sûre lequel.

Nous avons donc visité la ville et nous sommes arrêtés à la librairie of waters. En fait, il n'y a pas de livres, ce sont des pilliers d'eau remplis d'eau de glaciers dans deux pièces. D'habitude, on peut voir le soleil se décomposer à travers les piliers et faire de magnifique arc-en-ciels. Malheureusement, il ne faisait pas soleil et la librairie n'ouvrait qu'à 13h00. Donc nous avons pris des photos par la fenêtre.

Deuxième arrêt, une fabrique de requin pourri. Oui, le cured shark est un plan traditionnel islandais. Mais cured ne veut pas dire pourri, pas tout à fait. En fait, c'est du requin du groenland qu'ils mangent. Comme c'est un requin artique, il garde son urine dans ses tissus pour ne pas geler (il n'a pas de reins ni de vessie). Par conséquent, il est toxique avant d'être pourri. La première chose qu'ils font s'est d'enterrer le requin pour quelques semaines. Ensuite, ils le font sécher et ensuite ils le mangent. Pendant ce temps là, l'urine se décompose et passe d'acide à basique ce qui tue les bactéries responsables de la décomposition. Donc ce n'est pas tout à fait du requin pourri. Mais ça sent pas mal ça... et oui, nous y avons goûter. Mais pour être honnête, ils le servent sur un pain très aromatique. Donc j'ai mangé un bout de pain sur lequel il y avait un petit bout de requin pourri. Je n'ai pas osé en prendre un tout seul, puisque c'est reconnu comme étant l'un des pires mets de la planète et que je trouvais que de vomie sur la table serait discourtois.

Nous avons ensuite continué notre périple dans le parc de snaefellsjokull. Le premier arrêt était une magnifique plage de sable doré entourée d'une eau turquoise, comme dans les caraibes, où une tombe de viking a été découverte (en fait, nous avons vue la tombe au musé national à Reykjavik).

Et là nous devions réussir à voir le sommet de snaefellsjokull, le volcan/glacier qui est renommé pour être la porte du voyage au centre de la terre de jules verne. Misère, il fait beau depuis 2 semaines et aujourd'hui, les nuages sont tellements bas qu'on peut presque souffler dessus. Je pense que l'islande ne veut pas que l'on voit de glacier. Pensez-y. La première fois que l'on devait voir un glacier, il y a eu une éruption volcanique. La deuxième fois, alors que nous avions planifié d'aller voir un autre glacier, l'expédition a été cancellée, car les conditions étaient trop dangereuses sur le glacier. Aujourd'hui, le plafond de nuage est tellement bas, qu'assise sur les épaules de Frank je pense que j'ai de bonne chance de la attrapper. Qu'à cela ne tienne, nous avons pris une photo d'une photo et c'est comme si on avait réussi à voir le volcan.

Dernier arrêt dans le parc, un petit sentier qui relie le village de hellnar à son voisin, un village beaucoup plus difficile à prononcer. Fait intéressant, autant qu'il faisait ensoleillé, autant il a plu durant toute la randonnée. En fait, pleuvoir est un grand terme. Il ne semble jamais pleuvoir en islande, parfois il crachotte. Jamais assez pour nettoyer l'auto.

Notre hôtel ce soir vaut la peine d'être mentionné. L'hôtel Budir. Situé seul sur sa péninsule, bordé d'un côté des montagnes et de l'autre de jolis plages. Très buccholique. De loin le plus beau paysage où nous avons dormi. De plus, il y a un bon chef. Nous nous sommes payé la traite et avons pris le spécial du chef en 5 services. Malheureusement pour Frank, le premier plat était une pétoncle tériaki dans sa soupe de poisson et le deuxième était 2 langoustines avec une salade. Personnellement, j'ai vraiment tout adoré (les services ont été complété par une terrine de canard, un filet mignon et un gâteau à l'huile d'olive avec crème glacée maison au citron... miam).

jour 14: kayak, breidafjordur

Ce matin nous sommes allés faire du kayak dans le fjord d’isafjordur. Il faisait un peu gris et pour la première fois depuis l’éruption, il mouillassait. Pas assez pour nettoyer notre auto par contre. Nous étions un gros groupe de 8 personnes, dont 2 qui n’avaient jamais fait de kayak. Après nous avoir remis à chacun un manteau dry-suit, une jupe, une pagaie et une veste de sécurité, nous nous sommes dirigés vers le port qui était situé à moins de 5 minutes à pied.

Après un petit rappel des conseils de sécurité, on nous installe dans les kayaks et hop à l’eau. Donc pendant deux heures, nous avons parcouru le fjord et écouté les guides nous raconter des légendes et des faits intéressants. Par exemple, ici il y a des canards noir et blanc (il y en a vraiment partout, et quand je dis ici, je veux dire l’islande au complet), il semblerait que ces canards ont le duvet le plus doux de tous les canards du monde. Une couette de duvet vaut 4500$ US. Aussi, de temps en temps, il y a des ours polaires qui se retrouvent pris sur des icebergs et qui arrivent à Isafjordur. Et pas genre : il y a 30 ans… non c’est arrivé il y a 3 semaines. On se demandait qu’est-ce qu’il faisait avec les ours. En fait, ils les abattent. La première fois, ils ont fait venir une cage de norvège et ont appelé au groenland pour savoir où ils devaient retourner l’ours. Les gens au Groenland leur ont demandé pourquoi ils voulaient retourner l’ours, car de toute façon, ils en ont déjà trop. Et c’est pour ça que maintenant ils les abattent.

Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le traversier de stykkisholmur. C’est à ce moment que nous avons enfin fait connaissance avec les routes périlleuses de gravel démontrées dans le vidéo sur l’avion. Il est bon de noter qu’il s’agissait d’une route principale et non d’une route secondaire ou d’une route F. En partant, nous avons traversé un long tunnel de plusieurs km. À une voie, avec une intersection au milieu et des travaux à l’intérieur. À toute les fois qu’on voyait des phares à l’avant, on jouait chicken avec eux, à savoir qui allait se tasser sur les quelques petites voies de dépassement en premier. Après le tunnel, les choses se sont compliquées. Nous avons conduit dans les montagnes, sur des routes d’une voie de largeur, bordées d’un côté par des amoncellements de neige qui aurait pu se terminer en avalanche et de l’autre côté par un précipice. Et parfois, nous croisions des camions commerciaux et devions nous coller sur l’un ou l’autre des côtés pour les laissez passé. Toute une péripétie. Nous avons pu admirer la plus belle chute des Westfjords, dont malheureusement, je ne rappelle pas le nom. Et finalement, nous nous sommes rendus au traversier.

Il s’agissait d’une traversée de 3 heures. À bord, il y avait même un restaurant et une connexion internet. Malheureusement, nous ne le savions pas et avions laissé l’ordinateur dans l’auto (et nous ne pouvions pas aller dans l’auto lors du voyage). Nous avons pu admirer la minuscule île de Flatey. Il y a des habitants qui restent sur cette île à l’année longue (100 l’été, 2 l’hiver). Il semble que tous les habitants descendent de deux familles et qu’il y ait une rivalité digne de Roméo et Juliette qui perdure depuis près de 1000 ans. Breidafjordur est aussi renommé pour ses nombreuses petites îles. Les légendes disent qu’il y en a autant que d’étoiles dans le ciel. J’en doute, mais il y en a quand même beaucoup. Et finalement, nous sommes arrivés, pas mal fatigués, à notre hôtel de Stykkysholmur où nous avons dû appeler la personne responsable chez elle afin qu’elle vienne nous ouvrir la porte.