À 9h00, nous nous sommes retrouvés dans le stationnement des visiteurs. Et là un jeep monstrueux est apparu. Avec des roues de 50 pouces (on a appris plus tard en plus qu'ils se gonflent pour flotter sur la neige) et le tube d'alimentation en air sur le desssus de l'auto pour lui permettre de traverser des lacs, pas juste des rivières. Notre guide était très gentil, malheureusement, mon oreille ne s'est pas encore fait aux différentes syllables de l'islandais et son nom était plutôt long.
Pour se rendre à la grotte, il fallait faire 1 heure de trail vraiment ardue (jusqu'aux highlands, yes, on les a vu), marcher une demie-heure sur un champ de lave glacé pour entrer dans une grotte dont l'entrée est assez ténue. En fait, je pense que si j'avais pesé 10 lbs de plus je n'aurais pas passer. J'explique, dans son diamètre le plus petit, l'entrée ne faisait pas plus de 40 cm. Pour entrer, il fallait enlever nos manteaux et ramper la tête vers la droite (pas la gauche, sinon ça passait pas), les bras étendus devant soi.
Heureusement, par la suite, l'espace était plus raisonnable. Nous avons visiter différentes salles ou nous avons pu observer des sculptures naturelles. Les 3 autres personnes avec nous étaient des asiatiques qui ne parlaient pas vraiment anglais. Par conséquent, elles ne comprenaient pas les consignes de sécurité, ce qui a entraîné des évènements cocasses. Mais tout le monde est reparti en sécurité. C'était vraiment très beau. Par contre, le guide nous a fait remarquer que certaines roches étaient détachées du mur, mais retenues par de la glace et allaient tomber au courant de l'été. Par la suite, je me suis rendue compte que c'était le cas de plusieurs pierres et même quelque pan de mur.
Le guide était très gentil. En plus de nous faire tout le charabia habituel (voici telle montagne, voic la craque entre les deux plaques tectoniques), on a pu lui poser plein de questions sur la vie habituelle des islandais. Donc, le coût de la vie est cher pour nous, mais pour eux aussi. En fait, actuellement, il est difficile pour une famille avec deux enfants d'arriver. Ils font à peu près le même salaire que la famille moyenne canadienne, mais l'essence coûte presque le double et la bouffe 4 x plus chère. Ils paient à peu près le même pourcentage d'impôt. Leur système de santé est gratuit, mais ils ont un ticket modérateur de 10$. L'école est gratuite jusqu'à l'université, sauf la maternelle (weird). Ils vont 10 ans au primaire avant de faire 4 ans de secondaire. Les gens qui habitent en ville sont comme les Montréalais, y'en a tout un tapon qui n'est jamais sortie de la ville et qui pensent tout connaître.
Le guide a aussi essayé de nous impressionner avec leur hiver, mais honnêtement, je pense qu'à part la Russie, nous avons le pire hiver possible. Si l'été il ne fait pas très chaud, l'hiver il ne fait pas très froid. La moyenne tourne autour du point de congélation. -10 est très froid, une fois il a fait -15 une journée. Parfois il neige, mais habituellement ça fond dans les jours qui suivent. Il tombe rarement plus d'un mètre dans une année, sauf qu'il peut neiger pas mal tous les mois. Rarement en juillet ou Août. Mais ça se pourrait.
Fait intéressant, il fait plus froid en Islande depuis un siècle et les glaciers sont en expansion.
C'est décidé, un jour je m'achète un cheval islandais. Ils sont petits, dodus et poilus. Et en plus, ils ne font pas que 3 temps (marche, trot, gallop). Non, ils ont 5 temps. J'ai vraiment hâte d'essayer les deux autres. Ce sont les seuls chevaux au monde qui font ça.
Nous avons ensuite quitter myvatn pour nous diriger vers Akureyri. Aussi connue comme la capitale du nord. Avec ses 18 000 habitants on dirait un croisement entre sept-îles et tremblant. Nous sommes arrivés juste un peu trop tard, tout fermait à 18h00. Mais nous avons quand même marché dans les rues et avons tenté d'aller voir le jardin botanique. Ce n'était pas l'idée du siècle. Techniquement, l'hiver achève... il n'y avait vraiment pas grand'chose à voir. Comme Frank a si bien dit: une chance qu'on est venu pour voir toutes ces plants mortes. Il y avait quand même quelques lys et jonquilles qui poussaient vaillament.
Demain, nous prenon un traversier pour nous rendre au cercle polaire.
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