Ce matin, il ventait encore beaucoup. Et il faisait très frais. Donc, il ne faisait pas très chaud. Par conséquent, mon enthousiasme pour le rafting était moindre. Malgré les explications douteuses pour le chemin que le gars nous avait donné nous avons réussi à trouver le site sans difficulté. Il nous avait dit d’arriver 5 minutes à l’avance. Puisque je déteste arriver en retard, nous sommes arrivés un bon quart d’heure à l’avance, pour nous rendre compte que tout le groupe attendait après nous. Gênant.
On nous a donc attribué dry suit, bottes, gants et casques. Les guides ont pris la peine de nous expliquer que les dry suits étaient plus ou moins dry. Yééé. Une demie-heure plus tard, nous voîlà donc arrivés au site d’embarcation. Dans notre bateau, il y a avait deux enfants d’environ 10-12 ans et leur accompagnante. (les autres bateaux étaient complètement occupés par des enfants, c’était une journée d’activité scolaire de toute évidence).
Puisque nous étions les plus expérimentés (après tout, nous avons déjà fait du rafting une fois et savons utiliser une pagaie)… nous nous sommes retrouvés à la tête du bateau. Une fois en rafting avait été suffisante pour apprendre que n’ importe où sauf en avant est préférable. Mais à l’insistance du guide, nous avons pris place.
Comme il fait encore trop froid (cough, cough), l’eau des glaciers ne descend pas encore en torrent. Il s’agissait donc d’une randonnée très tranquille. Encore une fois, je pense que question rivières et fleuves, le Québec est dur à battre. Après avoir vu le niger et l’amazonie… je maintiens que la rivière des milles-îles ou encore la rivière Chambly ont des débits plus impressionnants.
Même si les remous étaient plutôt tranquilles, il y avait tout de même de l’eau qui s’infiltrait dans le bateau, mettant à l’épreuve nos pas vraiment dry-suit (le mien essayait avec enthousiasme de m’étrangler). De plus, nous avions des trous dans nos gants. Bref, il faisait froid, plus que lors des grenouilles de Chambly. De plus, les deux enfants dans notre bateau essayaient vaillamment de pagailler, mais au mieux ils flattaient l’eau avec leur pagaie.
Les paysages étaient magnifiques. Nous avons fait quelques arrêts. Le premier pour prélever de l’eau dans une source d’eau chaude naturelle et faire du chocolat chaud. Le deuxième pour sauter d’une falaise. Frank s’est lancé, mais je dois avouer que lorsque je me suis mis les pieds dans l’eau et que mon dry-suit à failli à la tâche et qu’il restait encore 1h00 de descente à une température près de zéro, j’ai passé mon tour. Frank lui a sauté, car en voulant descendre du bateau, il a voulu s’élancer pour aider à tirer le bateau et s’est enfoncé sous l’eau. Bref son pas dry-suit était déjà trempe. C’était quand même cocasse de voir son visage se peindre de surprise avant de s’enfoncer sous l’eau. Il était effectivement à seulement 30 cm de la berge. J’imagine que l’on pouvait sauter là justement parce que c’était creux. Le troisième arrêt n’en était pas vraiment un, en fait, on pouvait se jeter dans l’eau durant une partie plus calme de la descente. Nous avons passé notre tour, mais avons dû repêcher plusieurs écoliers perdus dans le courant.
Bref, le chocolat chaud au retour était très apprécié. Nous quittons demain pour la péninsule de l’ouest, il est probable que nous n’aurons pas accès à internet.
Nous avons d’autres nouvelles concernant l’éruption volcanique. Il semble en effet que nous nous sommes retrouvés à la mauvaise place au mauvais moment. Moins de 1000 personnes ont été touchées par l’éruption. En fait, si nous avions fait le tour de l’île dans le sens contraire, nous ne l’aurions probablement même pas su. Si nous étions passés une journée plus tôt ou plus tard, nous n’aurions eu aucun problème. Si nous avions dormi dans la ville juste un peu plus loin, nous aurions pu continuer notre périple le lendemain. Bref, si nous avions fait n’importe quoi d’autres, n’importe quand d’autres, nous n’aurions eu aucun problème. Yé.
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