Le départ de Montréal s'est passé sans problème. Sauf que l'avion est arrivé en retard, que des passagers étaient en retards et que par conséquent... nous sommes arrivés en retard à Toronto. De 30 minutes. Et qu'on était assis dans le fond de l'avion, ce qui implique que ça nous a pris une bonne dizaine de minutes pour sortir.
Heureusement, nous savions que notre avions partait du terminal 3 (nous sommes arrivés au terminal 1). Course effrennée dans l'aéroport parce que le petit train pour changer de terminal est à l'autre bout du monde. Attrapons ledit train, cours à travers le terminal 1, parce que évidemment, Icelandair c'est la compagnie située la plus loin. À bout de souffle, nous avons réussi à avoir nos cartes d'embarquement 15 minutes avant que le comptoir ferme. Mais là, il fallait repasser la sécurité et se rendre à la porte. Heureusement, les étoiles étaient bien alignées, car il n'y avait personne à la sécurié. Nous avons donc couru jusqu'à la porte et sommes arrivés juste à temps pour l'embarquement. Note à moi-même: deux heures c'est pas tout à fait assez.
Le voyage en avion s'est bien déroulé, avec peu de turbulence. L'écran de Frank ne fonctionnait pas, il n'a donc pas pu écouter le super vidéo sur la conduite automobile en islande. Pour nous démontrer qu'il est important d'attacher sa ceinture, il y avait un clip avec un monsieur pas attaché dans une collision qui après avoir été propulsé dans tous les sens dans son véhicule décède. Plutôt graphique. Moral de l'histoire: portez votre ceinture.
Les sièges étaient en cuir dur et honnêtement, ils étaient très inconfortables. Le vol heureusement ne durait que 5 heures.
À première vue, en descendant de l'avion, l'islande ressemble beaucoup à la Côte-Nord, mais avec moins d'arbre. Et on a entendu d'autres Québecois faire le même commentaire, alors ce n'est pas juste nous.
Nous n'avons eu aucune difficulté à récupérer notre voiture. Le GPS fonctionne et nous nous sommes donc rendu sans emcombre au blue lagoon. Notre chambre a été prête tôt. Ceci nous a permis d'aller déjeuner et de faire une petite sieste avant de nous rendre au blue lagoon. Frank s'est bien payé ma gueule, parce que pendant le déjeuner il y avait un bac d'oeuf écrit oeuf à la coque et que lorsque j'ai essayé d'ouvrir le mien, il est devenu clair que ce n'est pas tous les oeufs qui avaient été cuits...
Comme on nous avait prévenu, ici il fait 10 degré et il pleut pas mal tout le temps. Nous nous sommes donc habillés en conséquence pour se rendre au lagoon. En fait presque, je pensais que ça serait une bonne idée de mettre nos sandales, vu que nous allions dans un spa. Et bien, non, ce n'était pas une bonne idée à posteriori, mais heureusement, personne n'a perdu d'orteil.
Le lagon est situé en plein milieu d'un champ de lave. Avec pas mal les mêmes mousses qu'à Hawaii... Quand on s'approche, on a l'impression de s'approcher d'une industrie. En fait, les mots exacts de Frank ont été : on dirait une usine à papier. Mais niché un milieu de tout cela, on retrouve effectivement un très beau spa, l'eau est de couleur bleu poudre. Cette couleur provient du silice dans l'eau et des algues. Du silice, il y en a... encore et encore. Au début, c'est agréable, tout le monde se fait le masque facial au silice tel que suggéré. Mais là un moment donné tu marches dans quelques choses de mou et moelleux, parce que le silice fait une genre de bouette dans le fond du bassin. Frank lui trouvait que, et je cite, c'était comme marcher dans un tas de marde. Et quand tu sors, malgré trois douches, il y a du silice partout, dans les oreilles, le nombril... alouette. Il y a aussi un sauna, une chute et deux bains de vapeurs. C'est vraiment un très beau spa. Il y a aussi un bar dans le lagon. Qui a fermé 5 minutes avant que je réussisse à aller chercher mon drink du blue lagoon.
Après avoir payé 20$ pour 1 cheeseburger (et oui, le blue lagoon c'est comme la ronde ou disney, la bouffe est ridiculement cher) , nous avons décidé de remettre nos sandales et de revenir à notre hôtel afin de se reposé pour être en forme demain. Nous allons commencer le tour de l'île.
Le nom des rues est complètement ridicule. Sans le GPS, on ne se rendrait nulle part. On est même pas capable de lire le nom des rues sur les pancartes à temps.
Milaine
On est bien content de savoir que vous êtes rendus sains et saufs (même si votre escale vous a un peu (beauocup) stressée. Les photos sont très belles et on a hate de continuer à suivre votre périple.
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