Alors leçon numéro 2 d’islandais… foss veut dire chute. Clairement. Ce matin nous sommes donc partis voir deux des plus hautes chutes d’Islande. La première se nomme seljalandsfoss. Ça peut avoir l’air difficile à prononcer, mais clairement c’est encore plus difficile pour la voix du GPS. On est constamment tordus de rire en l’écoutant essayer de nous dire ou tourner dans 500m…
La première chute était particulière car il y avait un petit chemin pour passer sous la chute. Très pittoresque. Évidemment, il s’agit aussi de la journée durant laquelle nous avons choisi de mettre nos pantalons beiges. Et la bouette était rouge. Choix très peu stratégique à mon avis. La chute était impressionnante et pour ceux qui avaient lu le lonely planet, une deuxième chute (gjufuralfoss, entk, ça ressemblait à ça) était cachée environ 500 mètres plus loin dans la cours d’un fermier. En fait, pour réussir à voir ladite chute, il fallait descendre dans l’étang du fermier.
Nous étions poursuivi par les autobus de touristes. Hier on s’y attendait, mais l’on croyait qu’en s’éloignant du golden circle, nous nous éloignerions des autobus… hey bien non. En fait, je pense que la même dame en rouge était à tous nos arrêts. Qui aurait crû que l’Islande était si touriste, même hors saison.
Le deuxième arrêt était la chute de Skogarfoss. Situé dans le charmant village de Skogar. Un village qui compte 20 habitants. Je ne suis pas sûre que cela se qualifie pour un village… On a eu la chance de voir une mouette qui faisait du rafting dans les rapides et qui semblait apprécier cela. Pour un peu plus de défi, nous avions la possibilité de monter 384 marches pour se rendre au sommet de la chute. Et nous l’avons fait. Mais pour de vrai, la vue était plus belle d’en bas.
Il y a tellement de chutes, toutes les maisons ont leur propre petite chute.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers Vik, qui est la ville la plus située au sud de l’islande. Là il y a de belles plages de sable noir et des formations de roches noirs nommées Reynisdrangur. Pourquoi faire ça simple…
Dernier arrêt de la journée : fjardrargljufur. Ça s’écrit comme que ça se prononce. Il s’agit d’une faille volcanique. Pour se rendre il faut soit marcher 3,5 km ou prendre l’auto et suivre la route 206. On s’est dit : pas de problème, ce n’est pas une route F et on a un 4X4. Les routes F en islande, ce sont des routes difficilement accessibles, souvent fermés, interdites aux pas 4x4 hauts sur pattes. Les autos doivent aussi savoir nager, car souvent les routes passent directement dans les rivières. Bref, on s’est dit : pas de trouble, ce n’est pas une route F. ah ah. Il y avait parfois une route. Souvent des moutons. Des côtes très inclinées, dont on ne voyait pas le bas. Des ponts à une voie dans des croches invisibles. Bref, on s’est rendus et on s’est dit, jamais de la vie sur une route F.
La nourriture coûte vraiment très chère ici. En fait, le cheeseburger à 20$ était un peu plus cher qu’ailleurs, mais 12-15 est la norme pour un burger.
Aussi, nous n’avons encore réussi à comprendre comment fonctionne la literie dans les chambres d’hôtel. Toutes les fois, nous avons deux lits simples collés ensemble (jusque là ça va) et sur chaque lit simple, il y a un genre de petit édredon plié en deux. Trop petit pour servir de sleeping-bag, mais pas placé comme un édredon. Il n’y a pas de draps autres. Nous sommes donc mystifiés par les couvertures sur nos lits. C’est aussi la même chose lorsque j’ai tenté de commander des hot-dogs et qu’on m’a demandé quelle sorte d’oignon je voulais… heu, ceux qui se mangent… Par contre, on a réussi à faire le vrai plein de l’auto. 1-0 pour nous.
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