La journée s’annonçait sur un meilleur jour. Nous avons appelé à Mytvahn, un lac situé au nord que nous devions visiter et on nous a dit que les conditions étaient belles. Nous avions aussi réussi à faire changer notre visite du glacier (qui a été cancellé pour des raisons évidentes), pour une visite d’un deuxième glacier demain.
C’est donc l’âme légère que nous sommes partis à pied visiter le centre-ville de Reykjavik ainsi que le musée national.
Le musée était très intéressant et racontait pas mal toute l’histoire des islandais en débutant par la colonisation par les vikings et passant par la domination par la norvège, puis par le danemark. Évidemment, ils racontaient les périodes de famines qui ont suivies les nombreuses éruptions volcaniques. Il est donc peu étonnant que la population islandaise se limite à 300 000 habitants. On peut même se demander ce qui a poussé une population à rester sur une île ou il fait noir 6 mois par année, ou rien ne pousse dans le sol et ou il y a régulièrement des explosions volcaniques pour détruire tes troupeaux de moutons et de chevals. Certaines personnes sont plus obstinée que moi.
Nous avons même profité de l’occasion pour regarder un peu les souvenirs. Et oui, nous avons réussi à trouver des polos. Pas d’extra-small, mais des smalls. Alors nous avons marqué l’endroit au cas où n’en trouverions pas d’autres.
C’est à notre retour que ça s’est gâté. En fait, nous avons réussi à nous perdre dans le centre-ville, mais ça c’est de notre faute. Il vente encore une fois à écorner les bœufs. C’est une expression étrange, mais je pense que ça reflète bien la situation et nous avons même vu quelques flocons de neige. À notre retour au gîte, on a appris que notre expédition sur le glacier était annulée, car il vente trop. C’est à ce moment que j’ai décidé que la destiné était contre notre voyage en Islande. Les probabilités sont clairement contre nous. Frank garde le moral et insiste pour que nous allions dans le nord. J’avoue que ce soir, puisque les avions ont recommencés à voler, je me serais achetée un billet de retour. Une journée à la fois, les choses ne peuvent que s’améliorer.
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